Réfugiés : Le téléphone et Internet pour survivre

mars 13, 2017 • Articles courts, Articles récents, Derniers articles, Les infos du numérique • by

Des réfugiés rechargent leur téléphone, à la frontière turque à Edirne.

Les réfugiés sont capables de payer le tiers de leurs revenus pour rester connectés.  À titre d’exemple, Hekmatullah, refugié afghan âgé de 32 ans, qui a choisi la connexion contre la nourriture.

Ceci a été mentionné dans un article publié sur « The Economist », le 11 février 2017, signé par Athens Dunkirk. L’auteur a mis l’accent sur l’importance du téléphone portable ainsi que la connexion Internet pour les réfugiés.

En fait, quand les réfugiés quittent leurs pays, le téléphone devient selon Carleen Maitland de l’Université de Penn State, une « corde de sauvetage » car ils ne savent plus où ils devront aller et qui ils doivent croire. Donc ils essayent d’une part, de garder le contact avec leurs proches ou leurs amis du pays et d’autre part, de suivre les infos des gens qui ont pris le risque comme eux.

Le téléphone connecté est aussi un outil essentiel pour que les réfugiés des camps planifient leurs séjours et prennent contact avec les gens qui pourront les sauver, parfois avec des faux passeports. Najib, refugié syrien résidant actuellement en Grande Bretagne a payé 10, 000 euros pour un faux passeport. Il lui était conseillé de voyager via les petits aéroports de la Grèce pour arriver à Londres mais il lui a fallu rester en contact permanent avec son passeur « sauveur » pour arriver saint et sauf.

L’auteur de cet article a mis aussi l’accent sur le cycle de vie d’un réfugié en prenant comme exemple le cas des Irakiens. Au nord de l’Iraq, les irakiens utilisent WhatsApp et Viber pour rester en contact avec leurs amis qui sont partis en Allemagne. Les réfugiés qui traversent la méditerranée utilisent aussi des téléphones satellitaires que leurs donnent les passeurs pour appeler les autorités italiennes.

A la fin de cet article, l’auteur a signalé que certaines organisations internationales essayent de trouver un moyen pour rendre cet intérêt accordé par le refugié à la connexion Internet plus bénéfique. Dans certains camps, des classes connectées à vocation éducative ont été mises en place. Mais en Europe, les réfugiés préfèrent se connecter aux médias sociaux.

Crédit Photo @Libération

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